Intégrer le classement prestigieux des « Plus Beaux Villages de France » peut changer le destin d'un village. Disposer d'un label leur garantirait 20 à 40% de fréquentation touristique en plus par an. Un ruissellement économique qui profite aux restaurateurs, commerçants, hôteliers, mais aussi tours opérateurs, organisateurs de rallyes-villages, propriétaires de gites et même aux agents immobiliers.
Mais pour faire partie du gotha des 200 "Plus Beaux Villages de France », label créé par une association d'élus et d'experts en 1982, il faut répondre à des critères draconiens
et tous doivent mettre la main au portefeuille : les communes, les régions, mais aussi les commerçants et les habitants pour restaurer le patrimoine, embellir les maisons et créer des infrastructures (parkings et toilettes payants, routes...). Ces investissements peuvent représenter 10 ans de budget de fonctionnement… alors quand la Commission d'experts inspecte les villages et que le verdict tombe, l'enjeu est énorme.
Résultat en 30 ans, les labels et classements ont essaimé : "Villages fleuris", "Villages étoilés", "Les plus beaux villages de France", "Villages de Charme"...Derrière tous ces labels se cachent des associations et petites entreprises qui prospèrent.
Ces villages médiévaux, perchés ou fleuris n'ont que quelques semaines d'été pour réussir et remplir les caisses de la Commune et des commerces. Une concurrence rude car certains départements comptent 10 villages labellisés qui s'affrontent !
Quels sont les villages champions de ces classements en France ? Quelles sont leurs astuces pour attirer les touristes ? Pourquoi les prix de l'immobilier et des marchés alimentaires s'envolent-ils d'un village à l'autre ? Combien y dépensent les familles ? Quels seront les nouveaux villages qui décrocheront un label l'été prochain et comment comptent-ils s'y prendre ?