Dans un style au scalpel, Francis Huster cherche à percer l’énigme de Zweig à partir d’une autopsie minutieuse de sa vie, de Vienne à New York, de Paris à Rio, de Berlin à Londres. En approchant le plus secret de son âme, il pense avoir découvert la vraie raison de son geste fatal et la nature profonde du génial écrivain : Zweig s’est tué pour se punir d’une faute impardonnable à ses yeux. Il a trahi son peuple, le peuple juif. Il a essayé de se faire passer pour un vrai et pur Autrichien assimilé, intégré. Il n’a pas dénoncé Hitler aux yeux du monde, ce qu’il pouvait faire grâce à sa notoriété. Zweig s’est senti coupable. Et s’est donné la mort comme châtiment de son mutisme…