Prenez un homme de 50 ans qui ressemble presque à un ogre, mangez les plats qu’il prépare, recettes de gibier et de fois gras, de magrets, de cèpes et de poissons grillés, suivez-le aux quatre coins du Sud-Ouest, au fil de ses parties de chasse aux oiseaux migrateurs, écoutez ce qu’il sait des oiseaux, des cours d’eau et des zones humides, écoutez ses amis et sa famille parler de lui, de cette passion qui le dévore à l’automne et en hiver.
Arnaud de Gascogne est un film portrait, un regard complaisant sur un homme sans doute excessif, dont la passion le porte à tuer tous les ans des centaines d’oiseaux. Tentative d’expliquer le paradoxe de la chasse (je t’aime et je te tue), ce film n’est pas moins une ode à cette pratique, aux pays qui font le sud-ouest et sa richesse naturelle.