Cabanes pour se percher, cabanes pour se cacher, cabanes pour dormir dans la forêt, cabanes les pieds dans l’eau ou bien haut perchées, cabanes bourrées d’inventions, de brevets à faire pâlir les candidats au concours Lépine. Huttes, gabions et tonnes, palombières dissimulées dans l’immense forêt de pins maritimes, cabanes d’affût pour chasser le vanneau, cabanes des bords de la Garonne, large comme un fleuve jaune d’Asie, où l’on pêche, où l’on boit, où l’on déguste de la lamproie à la bordelaise, des raves d’alose et du graton de Lormont, cabanes chéries, cabanes de toute une vie, cabanes mémoires dont chaque planche pourrait se souvenir.
Ce documentaire propose des portraits croisés de propriétaires de cabanes que l’on découvre au fil des saisons. D’abord on y vient pour les préparatifs, à l’approche de la saison, pour agrandir où réparer. Puis on y retourne pour chasser ou pêcher.
Un film entre bricole et travail d’orfèvre, entre technique et émotion, entre contemplation et suractivité, entre jardin secret et amitié partagés, entre le dehors tout proche de la nature qu’il l’accueille et son dedans tout chaud.