En matière de lutte contre les addictions aux drogues dures, le tout répressif n’a cessé d’entretenir les marginalités dans les marges au détriment de la santé et de la sécurité publique mais aussi de la dignité humaine.
Au terme de 30 ans de débats entre pouvoirs publics et associations militantes, les deux premiers centres d’accueil français autorisant l’injection de drogues dures ouvrent à Paris et Strasbourg à l’automne 2016 : les salles de consommation à moindre risque, tristement affublées du nom de ”salles de shoot”.

À moindre risque est une immersion dans la salle Argos de Strasbourg.