Crée initialement avec Philippe Le Guern sous la forme d’un duo avec Manuel Ferrer, A Singer Must Die – qui tient son nom d’une chanson pamphlétaire de Léonard Cohen – se fait rapidement repérer Outre-Manche et compose son premier album en 2007 Today, it’s a wonderfull day, publié sur le label indé écossais Grand Harmonium. Salué par les critiques et remarqué par ses qualités de storytelling, le duo s’exporte en Angleterre pour quelques sessions radios à la BBC et une série de concerts. Manuel Ferrer continue la route seul jusqu’à la rencontre musicale explosive en 2011 de Régis Martel à la batterie, du guitariste Romy Marx et du multi instrumentiste Olivier Bucquet, qui empoigne avec virtuosité tant une basse, un saxophone qu’un clavier. Le groupe trouve son équilibre avec le compositeur et arrangeur Manuel Bichon et la vibraphoniste Emilie Buttazzoni qui amènera une touche de couleur et d’émotion pour donner naissance à leur dernier opus.

Empreint d’un romantisme orchestral, au bord de la théâtralité, le groupe se singularise par une pop flamboyante des plus audacieuses. Le mixage de leur nouvel album “Venus Parade & More Songs Beyond Love” a été en partie confié à Ian Caple, qui a travaillé sur les albums de Tindersticks, mais aussi avec des artistes tels que The Divine Comedy, Suede, Yann Tiersen ou Alain Bashung : “Ils renouent avec l’esprit de cette frénésie d’ambition et d’aventure qu’ont porté certains grands groupes”, confie le producteur britannique, “avec cette vision généreuse de prendre une simple pop song et de l’enrichir, de la grandir avec des grands orchestrations et des symphonies de poche en poussant les limites de leurs possibilités. C’est assez unique en France.” Le sextet est remarqué Outre-Manche mais aussi par les médias français, des Inrockuptibles aux Échos, et répond à l’invitation de France Musique pour composer en direct des musiques sur toute une série d’émissions. “Le talent du français porte les chansons très haut, l’intronisant de fait comme l’un des meilleurs représentants pop de l’Hexagone” conclut le Magazine Longueur d’Ondes.