Avec Cromwell ou les conjurés, le western s’invite dans l’Angleterre du XVIIe siècle à travers une adaptation déjantée, moderne et inattendue d’une œuvre de Victor Hugo quasi inédite au théâtre. Londres. Entre le somptueux Palais de Westminster, fraîchement usurpé au Roi Charles 1er par le régicide Cromwell, et la sinistre Taverne des Trois-Grues, se trame le complot d’un groupe de conjurés. La conjuration réunit Royalistes et Républicains contre Cromwell, Lord « Protecteur d'Angleterre » : les uns ne lui pardonnent pas l'exécution de Charles 1er, les autres n'admettent pas qu'il veuille prendre la couronne du Roi. Ils projettent son assassinat la veille du jour où Cromwell a décidé de se faire proclamer Roi, tentant ainsi d’usurper le titre héréditaire.
« Dès ma première lecture de cette fresque immense, j'ai su que ce serait un gâchis énorme que de ne pas faire connaître, ne pas donner vie à ce chef d'oeuvre jamais encore porté sur scène. Un joyau inconnu, un trésor enterré, pour lequel je me suis passionnée au point d'extraire de ce dédale historique ma trame favorite. L'oeuvre originale en effet est injouable telle quelle parce que trop vaste. C’est pourquoi j’ai centré cette adaptation, ré-intitulée Cromwell ou les conjurés, sur le thème du complot et de son intrigue politique. » Djenabah Bakary.