Interviews et concert FOLÍAS ANTIGUAS & CRIOLLAS «Del Antiguo al Nuevo Mundo», filmés à la Fondation Pierre Gianadda
Version longue : 94’
Version courte : 60’
DISTRIBUTION :
Solistes de La Capella Reial de Catalunya :
Elionor Martínez, soprano
David Sagastume, contraténor
Vitor Sordo, ténor
Mauro Borgioni, basse
Hespèrion XXI & solistes du Concert des Nations
OEUVRES :
Folías antiguas
Anónimo (CMP 121) Folia De la vida de este mundo
Anónimo (CMP 12) Folías "Rodrigo Martinez" (Villancico & improvisations)
Gaspar Sanz Jácaras Son de Tixtla La Petenera
Mateu Flecha
Mateo Flecha San Sabeya, gugurumbé
Tradicional Jarocho El Son de los negritos
Gaspar Fernandez (Mexico)
Villancico (Náhuatl): Xicochi conetzintlé
Tradicional de Tixtla Guaracha (& improvisations) - El arrancazacate Santiago de Murcia Fandango Tradicional jarocho El fandanguito
Gaspar Sanz Canarios
Juan Arañés Chacona I »A la vida bona »
Anonyme Codex Trujillo 1780
Tonada del Chimo (Náhuatl)
Cachua serranita «No ay entendimiento humano»
la Folía est l’une des nombreuses danses et chansons dansées d’origine populaire quise sont développées dans la péninsule Ibérique vers la fin du Moyen Âge et qui ont probablement été utilisés avoir été utilisées dans leur contexte original pendant une période assez prolongée, avant d être assimilées ensuite par le répertoire polyphonique de cour, à la fois vocal et instrumental, à la fin du XVe et au début du XVIe siècle. Son origine portugaise est confirmée en 1577 par un influent théoricien espagnol, Francisco de Salinas, dans son traité De musica libri septem, et effectivement, on en trouve mention pour la première fois dans divers documents portugais de la fin du XVe siècle, entre autres dans les pièces du créateur du théâtre de la Renaissance au Portugal, Gil Vicente, dans lesquelles elle est associée à des personnages populaires, bergers ou paysans en général, occupés à danser et à chanter avec énergie (d’où son nom de « Folía », qui signifie à la fois « amusement débridé » et « folie » en portugais), façon aisée d’en signaler au public le caractère social, ou encore, d’en faire la célébration d’un heureux dénouement de l’action.