Dans cette pièce pour 9 danseuses et 3 musiciennes compositrices, David Drouard s'inspire du Sacre du Printemps, ballet créé en 1913 sur la musique d’Igor Stravinski, en s’attachant à la place de la femme.
À rebours de la vision de l’Élue sacrifiée par les vieux sages dans le ballet originel, un groupe de neuf héroïnes résiste aux puissances d’oppression. David Drouard les met en scène dans un théâtre à l’abandon, en partie recouvert par la végétation.
Avec cette lutte des femmes pour rester en vie, en écho à celle de la nature sauvage qui refait surface, le chorégraphe plonge au cœur d’une fresque tribale sur une musique punk rock jouée en direct. Ce (S)acre tout féminin, pas loin d’un concert de danse ou d’une installation végétale, a été imaginé en complicité avec le jardinier et architecte-paysagiste Gilles Clément.