Haméka veut dire onze en basque. On prétend qu’Haméka est la onzième maison qui fût construite dans cette vallée aux confins du Pays Basque, il y a peut-être 500 ans. D’autres disent qu’autrefois, la ferme ne comptait que 2 pièces ; une pour le troupeau de 100 brebis, une autre pour la famille de onze enfants.
L’auteur du film, bordelais, l’habite au mois d’octobre pour suivre de près la migration des palombes. Et bien qu’il en sorte pour rallier des lieux de chasse, pour filmer la migration, pour cueillir des cèpes et tirer quelques grives, pour aller faire ses courses au village espagnol plus loin, c’est dans cette maison que l’auteur tient son carnet de migration, que Jean-Michel, le berger d’à côté vient le visiter, que des chasseurs viennent boire un coup en apportant avec eux des histoires de palombes et de migration.
La maison est l’endroit d’où l’on part vers la montagne mais c’est aussi là que l’on revient pour partager le gibier et les histoires vécues dans la journée.
Journal de bord d’un bateau presqu’immobile ce film aborde le phénomène de la migration de la palombe et de son ancrage dans la culture basque.