Ouvert en 1955 à l’initiative du général de Gaulle, le Centre d’Études Atomiques de Vaujours a contribué activement à la création de la bombe atomique française. En 1997, Jacques Chirac ferme ce site situé à seulement 15 kilomètres de Paris.
Aujourd’hui à l’abandon, ce lieu se trouve confronté à de nombreuses pollutions chimiques et radioactives. Malgré ces inquiétudes environnementales, la société Placoplatre envisage d’ouvrir une carrière à ciel ouvert pour exploiter le gypse, risquant de remettre en suspension des particules nocives.
Comment, à l’époque, l’État et les responsables scientifiques du site, appelés « Kamikazes de Vaujours », ont-ils pu envisager d’expérimenter les effets de la bombe atomique aussi près de Paris ?
Et comment, encore aujourd’hui, peut-on envisager l’exploitation de ce site à haut risque sanitaire ?