Lorsque cette série est diffusée en 1985 par Antenne 2 en France, le succès est immédiatement au rendez-vous : l'univers créé par Nina Wolmark (également auteur de la série Ulysse 31) et porté par la musique envoûtante de Vladimir Cosma réussit à séduire le public bien au-delà de ses frontières d'origine, de la Corée du Sud au Mexique, en passant par la Russie.
Des questionnements dans l'air du temps : La diversité, l'inclusion, la nécessité de protéger un écosystème fragilisé, l'éthique des médias de masse et l'importance de la mémoire collective sont autant de sujets à la portée universelle omniprésents dans la série. Ils sont développés au gré d'un scénario où se côtoient de nombreuses références culturelles, philosophiques et historiques : l'histoire de fond rappelle le mythe de l'Atlantide, la structure de la trame narrative mime le mythe nietzschéen de l'Éternel Retour, les protagonistes rencontrent Diogène, Galilée et Einstein sur leur chemin, et on note des allusions à de grands pans de l'Histoire comme le nazisme.
Tout commence dans un passé lointain ou dans le futur, nul ne le sait vraiment. Toujours est-il qu'un cataclysme ravagea un jour la Terre entière. Une île nommée Arkadia fut engloutie par les eaux et envoyée au centre de la Terre. Les survivants de cette île créèrent alors le Shagma, qui permettrait à leurs descendants de survivre dans ces profondeurs glacées. Les Arkadiens décidèrent alors de cacher à leurs descendants leur passé, et le bâtiment où étaient conservées les reliques du passé fut frappé d'interdiction et placé sous la garde de Shag-Shag, un robot-véhicule intelligent, capable de s'auto-entretenir pendant des milliers d'années. Perdus dans les strates de la Terre, Bob et Rebecca partent pour la plus fantastique des aventures à bord de Shag-Shag, afin de découvrir le secret du Shagma, lieu de vie et de lumière de la civilisation d'Arkadia…
En co-distribution avec l'INA